FACE À FACE


Faire face dans la « déface. » Un intellectuel divise toujours la poire en deux. Les êtres humains sont ainsi fait. On prend de l’assurance, et on oublie la gueule qu’on fait dans l’interwiew de celui qui nous interroge. Pourquoi ce retranchement, en plein milieux de la gueule, comme une hache dans une buche au fond d’un bois qui tremble dans les feuilles d’impôts. La langue poussée jusqu’au fond du trou, dans la bouche béante. Comme si cette angoisse d’instruction, n’avait pas de sursis dans cette vie, ou les rencontres s’ajoutent, comme des années dans les jours attachés aux battements de cœur. J’avais ma peau dans la féroce bataille des oreilles de sourds. Les peurs qui courent dans les communications de tours de villages. L’homme, dans l’encadrement des doutes, se meut à vouloir se dévétir de vermines à la commissure des lèvres. Des preuves d’inconscience dans la misère de ceux qui refusent, de se faire attacher au pilori des jugements, dans le marteau de la sentence, qui tombe, comme une hache, qui méprisent les méchants, dans la peine de mort. Le bras dans la morphine, et les yeux au ciel…

Christelle Bréjon
28 août 2022